RACHIDATH ADJOBADON

TEMOIGNAGE DE LA SŒUR RACHIDATH ADJOBADON

Je vous salut dans le beau et précieux nom de notre Seigneur Jésus Christ.

Je suis la sœur Rachidath de la famille ADJOBADON. Dans la famille, les aïeux avaient prophétisé qu’il n’y aura point de chrétien dans la descendance des ADJOBADON. Mon grand-père était Alladji c’est-à-dire qu’il avait fait le hadj (le pèlerinage à la Mecque). Je suis née au Nigeria et resté chez le mari de ma tante qui est un fanatique de la religion islamique. Il était fidèle dans l’accomplissement de ses prières journalières musulmane. C’est dans cette rigueur de la dévotion religieuse que je suis née. Dès mon enfance, j’ai été instruit sur comment prier et j’étais attaché à la prière musulmane jusqu’au moment ou je devrais commencer l’école normale. S’il arrivait que je rate une de mes prières, je recevais des coups de fouet de la part du mari de ma tante. C’était devenu une psychose. Je répétais mes prières comme un robot. Pourvu que je les exécute au risque d’un châtiment corporel. Au Nigeria, les cours finissent dans l’après-midi, ce qui m’a permis de faire l’école coranique ou mes parents m’avait inscrit. J’ai appris à lire et à écrire l’arabe sans pour autant comprendre le sens de ce que j’apprenais. Après quelques temps, mes parents ont émigré au BENIN, et j’ai pu avoir un maître coranique chargé de m’instruire dans la religion. J'aimais être appelé Azzia. En fait, dans l’islam, les azzias sont des femmes qui ont effectué le pèlerinage à la Mecque et qui sont regardées comme pieuse à cause de leur accoutrement décente. Je n’étais pas azzia, mais je me faisais appelé azzia à cause des honneurs. Tellement, j’étais satisfaire de l’islam comme la meilleure des religions. J’avais grandi avec la pensée que la communauté chrétienne se limitait à l’église catholique. Au collège, je discutais souvent avec les chrétiens catholiques que je considérais comme les pires pécheurs du monde à cause des images dans leur lieu de culte. Les images constituent un grand péché dans l’islam. En classe de 3èm, j'ai connu une chrétienne d’arrière-plan musulmane. J’ai su qu’elle avait été musulmane parce qu’elle avait gardé son nom musulman après sa conversion. C’était un choc pour moi. Dans ma pensée, aucun musulman ne peut devenir chrétien. Mais je n’osais lui poser des questions sur sa foi. Elle était ferme sur sa foi à mon égard à cause de mon hostilité en classe envers les chrétiens. Je me vantais de l'islam devant les chrétiens, mais une fois seule, j’avais constamment une incertitude sur mon salut dans l’islam. Quand je pensais à mon sort dans l’au-delà, je devenais toujours triste mais je continuais dans l’islam en me donnant moi-même du courage. J’étais une passionnée de la lecture et je lisais n’importe quel livre qui tombait entre mes mains. Malgré mon hostilité envers les chrétiens, je prenais et amenais toujours à la maison les nouveaux testaments que certains groupes chrétiens venaient nous distribuer à l’école. J’en n’avais plusieurs à la maison. Un jour, j’ai résolu de lire pour voir ce qui y était écrit. C’est ainsi que j’ai été en contact avec l’évangile. Dans ma lecture, chaque fois que je lisais sur les souffrances de Jésus jusqu’à la crucifixion, je me cachais pour pleurer amèrement. Mais c’était une émotion passagère sans que mon cœur ne soit touché. Au bout d’un certain temps, ma tante qui était elle aussi musulmane a commencé une église nouvellement implantée dans le quartier. Je l’ai beaucoup résisté quand j’ai su qu’elle allait à l’église. Pendant qu’elle allait, toutes mes sœurs et même ma maman l’ont suivi à la recherche de solution pour leur problème. Je me sentais souvent seul sans être tenté de les accompagner. Un jour, elles parlaient entre eux d'un programme de projection qui devrait avoir lieu à l’église. C’était le témoignage d’un homme à qui le Seigneur a révélé le ciel et l’enfer. Elles m'ont invité au programme et j’y suis allée surtout à cause de la question du ciel et de l’enfer. Après le témoignage, j'étais troublé. Mais la même tante qui m'avait invité me rassura de ne pas me fier à ces témoignages qui ne sont souvent que de pure mensonges. Elle a réussi à me calmer un peu. En fait, elle ne cherchait pas le salut. Elle avait juste commencé l’église pour trouver une solution à son problème et se retirer par la suite. Mais depuis ce jour, un grand doute est né en moi. Je voulais en savoir plus, alors j’ai participé volontairement à un autre programme de l’église. A ce programme, le pasteur disait avec assurance comment le salut est impossible sans Jésus. Je n’avais jamais connu une telle assurance dans l’islam. Après l’enseignement, ils ont commencé par prier moi, je vomissais seulement mais je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. Je n’avais pris aucune résolution ce jour-là mais la quête pour la vérité a commencé depuis ce jour. J’avais besoin de me retirer pour mettre un peu de l’ordre dans mes pensées. Alors j’ai cessé de participer à un programme quelconque de l’église. Je suis resté longtemps loin de l’église quand un jour, j'ai rencontré le pasteur Bernadin dans le quartier. Il m'a demandé pourquoi je ne venais plus à l'église. Je l'ai dit que je suis une musulmane et les dimanches je n'ai pas souvent le temps. Après cette rencontre, je suis allée encore à l'église pour faire plaisir au pasteur Bernadin parce que j'ai constaté en lui qu'il avait quelque chose que je n'avais pas. Après le culte, il a eu un entretien privé avec moi sur le salut par la mort de Jésus sur la croix. C’était devenu si clair pour moi. Je réalisais que j’étais une pécheresse certifiée qui méritait le jugement de Dieu. Mais Christ a pris mon châtiment afin que je ne continue plus dans l’ancienne vie mais dans l’obéissance au Christ. Le message de la croix était si vrai et si logique pour moi. Et la théorie des bonnes œuvres de l’islam paraissait complètement faux à mes yeux. J’ai confessé mes péchés et j’ai reçu le Seigneur Jésus comme mon Sauveur personnel. J’ai eu par la suite, plusieurs autres rencontres avec le pasteur Bernadin sur l’étude comparée de l’islam et de la foi chrétienne. Pendant ces rencontres, j’ai eu les réponses à plusieurs de mes questions qui me retenaient dans l’incrédulité. Je me rappelais qu’après avoir cru, je me posais encore de questions sur l'islam. Si le salut n’est que par Christ, le sort de ces milliards de musulman est donc l’enfer. Comment Dieu pouvait permettre que tout ce monde dévoué pour la religion soit destiné à l’enfer. C’est dans les études comparées des religions que je découvrais au jour le jour que l’islam paraît attrayante au dehors mais l’intérieur est pourri de crime, de meurtre, d’assassinat, de viol, d’adultère et plein d’autre abomination. Un des versets du Coran qui m'a troublé est la sourate 19v71_72 ou il est écrit noir sur blanc que tout musulman doit passer par l’enfer. De plus , j’ai connu que le prophète de l’islam est mort par empoisonnement et plein d’autres vérités ,sans oublié le désordre sexuel dans lequel vivait Muhammad . Tout ceci m’a donné du dégout pour l’islam et l’amour pour Jésus ne cesse d’augmenter. Quand j'ai reçu Jésus et j'ai commencé à chercher Dieu véritablement, mes parents se sont levés pour m'empêcher de suivre Christ. Mon papa était dérangé par ma lecture de la bible. A chaque fois que mon papa me voyait lire la bible, il me chassait de la maison. Il était venu me surprendre un jour pendant que je lisais ma bible alors qu’il pleuvait. Il était si furieux qu’il me chassa de la chambre. Je suis donc sorti sous la pluie avec ma bible en main pour continuer ma lecture en un autre lieu. Il y a eu un soulèvement de la grande famille et pour m’intimider mes tantes du village proféraient des menaces pour me faire retourner dans l’islam. Mais j’ai été suffisamment enseigné afin de tenir ferme dans la foi. J’ai reçu le Seigneur pendant que j’étais encore élève. Comme je tenais ferme dans la foi malgré les menaces, mes parents se sont désengagé. Plus de scolarité, plus d’argent de poche. C’était très difficile mais je tenais toujours. Un jour, mon papa me fit assoir pour me demander de faire un choix entre continuer l’église et mon avenir scolaire. Je n’ai pas exité à lui dire que je ne peux jamais renoncer à Christ. C’était définitif. Depuis ce jour, je devrais me débrouiller moi-même pour me nourrir et continuer les études. Je dis grandement merci au Seigneur qui m’a secouru par le biais du pasteur Bernadin qui m’a accueilli comme sa propre fille et a pris soin de moi jusqu’à ce jour. J’étais devenu un sujet de moquerie et de raillerie dans le quartier. Tous ceux qui, à la recherche de solution à leur problème avaient commencé l’église dans ma famille ont abandonné. Je suis resté moi seul et ils cherchaient à détruire ma foi. Il y a une différence entre chercher Dieu et chercher ce que Dieu donne. Plusieurs veulent ce que le Seigneur donne mais pas le Seigneur lui-même. Mais moi j’ai connu Christ pour le salut de mon âme. C’est pourquoi j’ai continué avec Christ malgré les soulèvements. Aujourd’hui, je suis l’une des co-ouvriers du frère Bernadin dans la maison de prière pour la conquête des malsis. Mon cœur abonde en reconnaissance envers le glorieux Sauveur ressuscité. Que toute la gloire lui soit rendu !!! Amen