TEMOIGNAGE DE LA SŒUR ALIMATOU BOUBAKAR
Je vous salue dans le beau et précieux nom de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ.
Je suis la sœur Alimatou BOUBAKAR, de la communauté musulmane peule. Dès mon enfance, j'étais attachée à mon grand-père paternel. C’était lui qui dirigeait la prière à la mosquée dans notre campement. C’est par mon grand-père que j’ai été instruit sur la prière musulmane. J’exécutais normalement mes 5 prières par jour comme une bonne femme pieuse musulmane. Dès mon enfance , je faisais les 30 jours de carême musulman pendant le mois de ramadan. J’étais la seule parmi les enfants peules qui arrivait à respecter le ramadan. Le ramadan était une corvée pour les autres enfants qui se moquaient parfois de moi de ce je me donnais tant de peine pour la religion. L’islam n’est pas seulement une religion pour ma famille maternelle mais un héritage culturel. Dans la famille maternelle, quiconque quitte l’islam devient un étranger pour eux. L’enracinement de l'islam dans la famille maternelle fait que tous étaient instruit dans l'école coranique y compris ma mère. Aujourd'hui, nous avons des grands imams, Alfa et maître coranique dans la famille. Mais ma maman n'avait pas fini lorsqu'elle fut donnée en mariage. C’était ma maman qui m’initiait sur les devoirs religieux de la femme musulmane. C’est ainsi que je grandissais dans l'islam toute fière de cette religion, mais aussi fière de ce que j'ai pris la bonne voie qui est celle de mes parents. A l’apparence, l’islam donne un grand honneur qui contribue à la satisfaction du moi. Et donc en dehors de l'islam, il n'y avait pas d'autres voies pour moi qui semblent être vraies. Pour moi, si éventuellement, il pouvait y avoir autre vérité, l’islam sera plus vérité que cette vérité. Par la suite, quelque chose n’inhabituelle se produisit pour changer l’histoire de ma vie. En effet, dans le campement, les peules ne permettaient pas que leurs enfants filles fassent l’école normale française. Mais contre tout attente, je fus choisie pour fréquenter l’école française. J’étais la seule fille peule qui alla à l’école. Au CM2, mes parents n’arrivaient plus à s’occuper de mes études. Je devrais donc abandonner l’école. L’année ou cela devenait difficile à mes parents, un nouveau directeur a été envoyé dans l’école que je fréquentais. Il était un vrai disciple du Christ avec une famille de onze (11) enfants. Il s’est intéressé à moi et a résolu de me prendre en charge et de m’adopter comme sa fille. Je pu continuer mes études chez lui jusqu’en 6èm. J’avais une tante paternelle versée dans le maraboutage. Elle est la femme la plus influente de la famille parc qu’elle était riche et se donnait comme une visionnaire. Personne ne s’oppose à ses décisions dans la famille. Un jour, pendant que je poursuivais normalement mes études chez le directeur chrétien, Elle a amené un vieux musulman riche du Nigéria pour me demander en mariage chez mes parents. Mes parents étaient sans force. Mais le directeur s’y opposa farouchement au point de devenir une grande tension. La tante a fini par abandonner à cause de la détermination du directeur. Le directeur était un chrétien fervent. Bien qu’étant musulmane, je n’avais pas d’autre choix que de participer au culte familiale de maison et de fréquenter leur lieu de culte. Je ne faisais plus mes prières musulmanes. Dans ma pensée, au milieu des chrétiens, je vais à l’église et une fois chez moi je retrouverai mon identité entant qu’une fille musulmane peule. Tout dépend d’où je me trouve. Je ne vois pas une différence entre la foi chrétienne et l’islam. Je ne comprenais rien du tout. J’avais l’habitude de passer mes vacances au village chez mes parents. Les temps de mes vacances au village, je cachais tous ce que les chrétiens m’avaient donné comme objet pouvant révéler que j’allais à l’église chez le directeur. Je demeurai dans cette confusion jusqu’en classe de 4èm. Mon grand-père marabout qui était tellement attaché à moi voulait m’initier au culte mystique de l’islam. Il ne permettait pas que quelque chose me sépare de lui. Mais cette année ou je faisais la quatrième, il décéda. Et l’année suivante, le directeur fut affecté dans une autre localité. Il partit donc en m’amenant avec lui. Si mon grand-père était en vie, il ne permettrait jamais que je parte avec lui. Chez le directeur, j’ai continué dans la même confusion jusqu’à l’université. Je devrais donc aller dans la ville de Parakou (une ville du nord du Bénin) pour mes études universitaires. C’est à Parakou que j’ai rencontré le frère Bernadin pour la première fois. Je bénis le Seigneur pour la vie du frère Bernadin et de son épouse. Cette rencontre m’a ouvert les yeux sur l'islam et sur la personne de Muhammad. Tout était devenu claire dans ma tête. Le frère Bernadin a eu plusieurs séances de travail avec moi sur l’islam et la foi chrétienne. Des études approfondies sur l’islam et la foi chrétienne au cours desquelles le voile a été déchiré. Par l'étude comparative des deux religions, j’ai connu le 1er traité écrit par le frère Bernardin qui a pour titre "Qui de Jésus Christ ou de Muhammed peut sauver de l'enfer ?").
J’ai reçu plusieurs enseignements, et par la suite j’ai été soumis à un programme de délivrance de brisement de lien. J’ai compris que seul Jésus peut sauver et donc l'islam et la foi chrétienne ne sont pas les mêmes. Il n'y a rien de commun entre la lumière et les ténèbres, entre le jour et la nuit. J’ai confessé mes péchés au Seigneur en les écrivant sur une feuille et implorer son pardon et la purification par son sang. C’était comme si on m’a déchargé d’un lourd fardeau, parce-que tout le temps que je demeurais dans la confusion, je vivais dans de grand péché. J’ai reçu véritablement le Seigneur Jésus comme mon Sauveur personnel après la confession de mes péchés et le Seigneur a rempli mon cœur de la joie du salut. Après cela vient maintenant la persécution dans la famille. Même ma Cinquième (5e) petite sœur qui est d'ailleurs la benjamine était libre de me parler comme bon lui semble juste pour me montrer que j'ai pris un autre chemin. Le frère à mon papa est celui qui m’a le plus persécuté. Il a soulevé plusieurs de nos parents pour qu'on m'enlève de l'école pour m’inscrire dans une école coranique. Pour lui, le fait que je fréquente aussi à contribuer à cette révolte. Il fut un temps, il ne supporte pas me croiser sur le chemin. Il ne vienne dans la maison que lorsque je ne suis pas là, et même s'il venait et qu'on le sert à manger, il demande si mes mains ont touché le repas afin de ne pas se laisser souillé par ce qui vient de moi. Tout ceci parce que j’ai reçu le Seigneur Jésus en toute vérité. Un jour il est venu dans la maison en présence de mes parents et m'a appelé en face pour me dire si je pouvais savoir combien de fois il me déteste. Il a dit que je n'ai aucune place dans son cœur et qu’il ne veut pas ma salutation. Ce jour, ma maman n'a pas pu se retenu parce qu'elle voyait cela comme une malédiction sur ma vie. Mon frère si tu demeures toujours dans l'ignorance c'est parce que tu n'as pas encore connu la vérité. Mieux si tu dis que tu es musulman ou musulmane et que tu as reçu le Seigneur mais tu as toujours une bonne relation avec tes parents sans qu'une personne te persécutes, la vérité est que tu n’es pas réellement converti et tu n'as reçu le vrai message de l'évangile. Aujourd’hui grâce au ministère du frère Bernardin (les traités, émissions et enseignements) je suis débout dans la foi. Mon frère ou ma sœur la vérité est que l'islam est faux et son prophète est un faux et un séducteur qui n'a aucune part au ciel.
Si tu es dans ça jusqu'aujourd'hui, et que les évangélistes viennent vers toi, reçois le Seigneur pour le salut de ton âme. Je rends de continuelle action de grâce au Seigneur qui m’a sauvé et qui m’a fait la faveur de le servir dans la vision qu’il a confié à son serviteur le frère Bernadin. Je suis un de ses co-ouvriers et je sers le Seigneur dans la maison de prière pour la conquête des musulmans. Que toute la gloire soit rendue au Seigneur Jésus, l’unique vérité, l’unique vie, l’unique chemin. Amen