HASSANATOU SALIFOU

TEMOIGNAGE DE LA SŒUR HASSANATOU SALIFOU

Shalom à to us !!!

Je suis la sœur HASSANATOU ex-musulmane de la famille SALIFOU. Mon père est un grand fanatique de la religion musulmane. Il était un homme dur quant aux exigences de la religion. Dans la famille maternelle, l’islam est comme un héritage culturel. Mon papa ne voulait pas que je fasse l’école des blancs. Il ne voulait rien avoir avec les mécréants. J’ai donc été inscrit à l’école coranique dès mon enfance. J’avais tellement foi en islam. Pour moi, l’islam est ce qui me distingue des autres femmes. Je voyais la religion comme une marque de distinction. Je me levais les nuits pour faire mes prières de « Nafila ». Nafila est une prière supplémentaire qui se fait les nuits. Seul les amoureux de la religion font les prières de Nafila parce que ce n’était pas obligatoire. Pour moi, être chrétien, c’est la pire des choses qui pouvait arriver à un homme. Comment peut-on dire qu’un homme est mort et est ressuscité encore

des morts si ce n’est une invention disais-je. Les chrétiennes n’avaient pas de paix avec moi. Je voulais à tout prix les convertir à l’islam pour avoir une récompense auprès d’Allah. J’ai connu une fille chrétienne que j’harcelais fréquemment avec mes arguments d’antéchrist. Pendant que j’apprenais le métier de tisserand, j’harcelais cette fille chrétienne tout le temps afin de lui prouver la fausseté de la doctrine de la rédemption par la mort et la résurrection de Jésus. Je lui montrai aussi par l’habillement indécent des chrétiennes que Dieu ne pouvait être avec eux. Je lui montrai aussi l’habillement de la femme musulmane afin qu’elle voit la piété dans l’islam. Elle était sans défense et sans argument. Elle se sentait souvent seule pendant le ramadan puisque les autres apprentis et moi sommes des musulmanes. De pression en pression, elle a fini par embrasser l’islam. Combien je regrette aujourd’hui d’avoir détourner quelqu’un de la voie du Seigneur croyant servir Dieu. Après mon apprentissage, je me suis marié à un musulman, et pour contribuer aux dépenses du foyer, j’avais commencé un petit commerce d’huile et je me promenais souvent pour vendre. Un jour le frère Bernadin et deux autres frères si j’ai bonne mémoire sont venus à la maison annoncer l’évangile à moi et mon mari. Mon mari ne fît aucune attention à eux, et ils sont parti. Je suivais attentivement le frère Bernadin mais je ne comprenais pas français. Je savais tout de même que ce qu’il disait était important. Après leur départ, une voix intérieure me disait que je dois chercher à savoir ce que ces hommes étaient venus dire. J’ai reconnu un des frères qui était avec le frère Bernadin ce jour-là car il habitait non loin de nous dans le quartier. Alors, je suis allé voir sa femme pour en savoir sur ce que le frère Bernadin et les autres étaient venus dire à la maison. C’était un samedi. Elle m’a dit de m’apprêter pour le lendemain dimanche afin que je puisse rencontrer le frère Bernadin. Le lendemain dimanche, j’ai pris mon commerce d’huile pour aller vendre comme d’habitude mais cette fois si je suis allé à l’église. J’ai déposé mon étalage d’huile au dehors attendant rencontrer le frère Bernadin. Comme j’ai été annoncé, ils ont fait des classes, et il m’a entretenu seule avec celle qui m’a amené. Pendant deux heures environs, le pasteur Bernadin a pris soins de m’expliquer avec des preuves dans le coran qu’il n’y a pas de salut dans l’islam et qu’en dehors de Jésus, il n’y a de salut en aucun autre sous ce soleil. Aussitôt après l’entretien, c’était comme si on me faisait sortir d’une prison. Je ne me souciais plus de mon sort. Je savais que j’ai trouvé la voie du salut. Au même moment, je commençais à penser à tous ceux qui sont encore dans l’islam et j’éprouver une grande compassion pour tous les musulmans. J’ai réalisé combien de fois le monde entier a été trompé au sujet de l’islam. J’ai demandé au pasteur comment faire pour devenir disciple de Jésus ? Il m’a expliqué que je dois confesser mes péchés et recevoir Jésus comme mon Seigneur et Sauveur personnel tout en continuant à venir à l’église pour mieux connaître Christ. J’ai confessé mes péchés et j’ai reçu le Seigneur Jésus comme mon Sauveur personnel. Ensuite j’ai fait la prière de brisement de lien car j’avais participer à beaucoup de pratique mystique dans l’islam. Pour que mon mari ne doute de rien, tous les dimanches, je prends mon étalage d’huile comme si j’allais vendre. Mais quand je sors, j’allais à l’église et je déposais mon étalage d’huile dehors pour suivre le culte après quoi je rentrais chez moi. J’ai été suffisamment enseigné sur la foi chrétienne et j’étais devenu une chrétienne mure. Je priais beaucoup. Un jour, pendant que je finissais de prier, la voix me dit « Tu ne t’ai pas encore abandonné à moi, tu mens à ton mari, dit lui la vérité ». La voix était si autoritaire que je n’avais pas d’autre choix que d’obéir. Alors, je lui ai dit que j’ai reçu le Seigneur et que j’allais à l’église les dimanches avec mon étalage d’huile. Il a commencé par lancer toute forme d’injure jusqu’à pleurer. Il disait qu’il n’a plus de femme. Mais l’amour du Seigneur débordait dans mon cœur et malgré l’hostilité de mon mari, j’étais en paix au-dedans de moi. On n’avait pas d’enfant. Alors, pour baisser la tension, j’ai dit à mon mari, que Jésus donne tous même l’enfant que nous cherchions. Je lui ai dit de me donner 3 mois. Si en trois mois, le Seigneur me donne l’enfant que nous cherchions, j’abandonnerai l’église. Il me dit qu’il me donne les trois mois mais qu’il ne foulera jamais le sol d’une église avec ses pieds. Je savais donc qu’en trois mois, le Seigneur devrait opérer un miracle. Soit me donner l’enfant et dans ce cas mon mari allait m’empêcher de continuer l’église, soit le Seigneur le sauve afin que nous les deux le servions. Je ne voulais abandonner l’église pour rien au monde. Alors je suppliais constamment le Seigneur pour le salut de mon mari avant les trois mois. J’ai pris une retraite avec une seule requête ‘’Seigneur écrit le nom de mon mari dans le livre de vie’’. Le Seigneur est vraiment fidèle. Avant la fin des trois mois, le Seigneur a touché mon mari au travers du frère Bernadin et il m’a rejoint à l’église. Quand il a cru, il n’a plus jamais mentionné l’affaire d’enfant que nous cherchions. Mon père n’a jamais su que j’étais devenue chrétienne jusqu’au jour où je suis partie en retraite spirituelle au village. Quand mon papa a su que je suis devenu chrétienne, il m’a traité comme un étranger qu’il n’a jamais connu. Il ne répondait même pas à mes salutations. Par la suite, il a ordonné que toute personne de la famille s’éloigna de moi. Même ma petite sœur qui jouissait de mon hospitalité a été enlevé pour que je ne l’a souille pas. Car on disait que je suis une souillure qu’on ne doit approcher. Il a organisé une grande réunion familiale pour me renier publiquement entant que sa fille. Il a dit qu’il me découperait en morceau si jamais, je mettais encore les pieds chez lui. Il aussi dit qu’à partir de ce jour, qu’il n’est plus mon père et de ne pas assister à son enterrement. Mon mari a reçu des injures de sa part, mes oncles et mes tantes se sont soulevés pour prononcer des malédictions. Je bénis le Seigneur qui a maintenu ma foi car Je reçois des enseignements de façon continue pour mon affermissement en Christ et ma marche avec le Seigneur va du superficielle en profondeur. Aujourd’hui, je suis l’un des co-ouvriers directs du frère Bernadin, et je sers le Seigneur dans la maison de prière pour la conquête des musulmans. Ce n’est pas facile de quitter l’islam pour suivre le Seigneur Jésus. C’est tout un système de mensonge mis en place pour séduire le monde entier sur Dieu. Je rends grâce au Seigneur qui a eu pitié de mon âme pour me délivrer de cette secte satanique. A Dieu soit la gloire. Amen